Création le 1 mai 2021
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À partir de 1934, c’est la paix. Les mots création, amélioration, éducation, évolution, persévérance, initiative, sont les mots-clefs de l’action des Affaires Indigènes du Maroc. Certes il arrivait qu’un projet ne soit pas poursuivi par un successeur, mais une pléiade d’officiers se sont dévoués corps et âme au bien des tribus qu’ils administraient.
TRAVAUX DE PISTES, ROUTES, PETITE HYDRAULIQUE
La construction et l’entretien des pistes ont incombé aux Affaires Indigènes. De nombreuses reconnaissances étaient nécessaires. La plus grande partie des travaux locaux de petite hydraulique n’aurait pas pu être faite sans la coopération des A.I. et des fellahs, pour qui l’eau primait tout.
ARBORICULTURE
Dès 1912, des pépinières furent créées dans le Maroc oriental. Témoignage du chef de poste de Skoura : « Grâce à la pépinière du poste, où l’on trouve plus de 10 000 plants, 4 500 jeunes oliviers et 3 000 arbres divers ont été plantés en tribu entre 1945 et 1952, dont certains ont belle allure. ». L’État marocain continue à œuvrer dans le même sens.
De nombreux témoignages d’officiers des A.I. souligne la lutte pour améliorer les rendements et enseigner les nouvelles méthodes.
VIE PERSONNELLE DES OFFICIERS
Le mari, la plupart du temps, est à l’extérieur en tribu, et son travail l’absorbe beaucoup.
Elle, elle vit très souvent seule Française parmi les Marocains. Elle a des relations aimables et confiantes avec tout le personnel et baragouine en général dans un français mêlé d’arabe. Certaines enseignent bénévolement, d’autres ouvrent parfois un petit dispensaire.
EN CONCLUSION
« On » a quelquefois reproché à ces officiers leur « paternalisme », mais « on » ne dit pas comment « on » aurait pu faire autrement pour sortir le Maroc du monde moyenâgeux d’avant 1912, le temps que les chefs marocains deviennent de véritables administrateurs en mesure de faire progresser leur pays vers le modernisme ?
Et tant mieux pour l’amitié franco-marocaine.
